Une étude du Commissariat général au développement durable souligne la « relative stabilité » de la précarité énergétique entre 2010 et 2019. Au cours de cette période, l'indicateur de précarité énergétique des ménages a oscillé entre 11,9 % et 13,9 %.
Cette stabilité est le fruit de plusieurs facteurs opposés qui se compensent. D'un côté, une amélioration des logements et de l'isolation. De l'autre, une hausse continue des prix de l'énergie. « Les prix hors taxes très volatils sont le principal facteur tirant à la hausse la précarité énergétique entre 2010 et 2019 », constate le Commissariat, qui relève du ministère de la Transition écologique.
Le chèque énergie semble remplir son rôle. « En supposant que tous les ménages bénéficiaires l’utilisent, le chèque énergie a fait passer le taux de précarité de 12,1 % à 10,9 % en 2018 », est-il expliqué.
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