Le projet de réforme des formations en travail social « marque une étape significative pour renforcer la qualité de la formation et mieux répondre aux enjeux contemporains de notre société », salue l’Union nationale des acteurs de formation et de recherche en intervention sociale (Unaforis), dans un communiqué adopté à l’unanimité par son conseil d’administration du 22 mai.
Alors que ce projet suscite des critiques de la part des professionnels, l'union considère au contraire qu’il « apporte un souffle nouveau en recentrant la formation sur les compétences professionnelles indispensables pour intervenir auprès des personnes dans des contextes de plus en plus complexes ». Ainsi, pour l’union, cette réforme « engage une dynamique de transversalité entre les formations et favorise le développement de connaissances utiles à l’action ».
Elle considère aussi que l’harmonisation des statuts des apprenants « facilite l’accès aux stages, clarifie les parcours et améliore la lisibilité des formations ».
En outre, en renforçant les blocs de compétences, la réforme permet « une évolution continue des savoir-faire, au plus près des réalités de terrain et des besoins exprimés par les employeurs », estime l'Unaforis, qui juge, au final, qu’elle offre « un cadre plus cohérent entre spécialisation et compétences communes ».
Plus globalement, ce projet de réforme « remet en lumière les fondements du travail social : la solidarité, la cohésion sociale, la reconnaissance des savoirs issus de l’expérience, et l’ancrage des pratiques dans les réalités vécues ».
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