Après avoir lancé une pétition dénonçant le manque de concertation sur la réforme en cours des diplômes de travail social, huit organisations professionnelles et syndicats (dont l'Anas, la CGT, Sud…) ont été reçues par le directeur général de la cohésion sociale (DGCS), Jean-Benoît Dujol, le 9 mai.
À cette occasion, elles ont rappelé que « l’attractivité des métiers [passait] d’abord par des conditions de travail décentes et une reconnaissance forte de [leurs] missions », et que les travailleurs sociaux restaient attachés à leur « identité professionnelle ». Selon ces organisations, la réforme en cours pourrait conduire à « l'uniformisation » des formations en travail social et, à terme, la « disparition progressive » des différents métiers.
Face à ces risques, elles demandent le maintien des heures de formation pratique avec les 60 semaines de stage ainsi que celui des heures de formation théorique « qui garantissent un accompagnement de qualité des apprenants ».
Elles souhaitent aussi « un report » de la mise au vote de la réforme des diplômes à la commission professionnelle consultative (CPC) du travail social prévue le 3 juillet.
D'ici là, elles ont obtenu un deuxième rendez-vous début juin et vont rencontrer le cabinet de la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et de l'Autonomie « dans les prochains jours ».
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