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Brève08 février 2024
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Pour les assistants sociaux de l'éducation, "le mépris doit cesser"

Le rendez-vous est désormais fixé à Paris, le 22 mars, pour les assistants et conseillers techniques des services sociaux de l'Éducation nationale et de l'enseignement supérieur.

Après avoir été appelés à rejoindre la mobilisation des enseignants, le 1er février, ces professionnels sociaux sont désormais conviés à leur propre manifestation par le Syndicat national des assistants sociaux de l'Éducation nationale (Snasen-Unsa) et le Syndicat national unitaire des assistants sociaux de la fonction publique (SnuasFP-FSU).

« Le mouvement n'en est qu'à ses débuts », pressent-on au Snasen-Unsa. C'est « une colère qui ne s'éteindra pas », écrit aussi le SnuasFP-FSU.

Alors que ces professionnels sociaux partagent une « impression d'être mis de côté, invisibilisés, voire déconsidérés », jusqu'au sein de leurs institutions, la déclaration de politique générale de Gabriel Attal a été « la goutte d'eau qui a  fait déborder le vase », rapporte Stéphane Gargaud, co-secrétaire général du Snasen.

Car à l'Assemblée nationale, lorsque le nouveau Premier ministre a révélé une prime de 800 euros pour les infirmières scolaires, s'ajoutant à une revalorisation de 200 euros net par mois en moyenne, il n'a en revanche évoqué, « pour les autres personnels sociaux et sanitaires en milieu scolaire », qu'un souhait de « travailler à des revalorisations ».

Le Snasen et le SnuasFP demandent, bien plus, « un engagement ferme sur une revalorisation dès 2024 des grilles indiciaires » ainsi que des « créations massives de postes ».

En attendant le mouvement du 22 mars, une pétition est déjà diffusée auprès des assistants sociaux scolaires.

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