La Fondation Action Enfance clôturait hier soir, au Grand Rex, la saison 8 du projet "Action enfance fait son cinéma". En février, nous avions suivi une journée de tournage d'une des équipes participantes, celle du village d'enfants de Chinon, en Indre-et-Loire : c'est l'épisode 12 de notre podcast Les Voix du Social, dont nous vous souhaitons une bonne écoute !
Il y a eu sans doute un brin de déception, hier soir, au Grand Rex, chez les enfants venus du village d'enfants de Chinon (37), pour la soirée de clôture du projet « Action enfance fait son cinéma ». Le court-métrage auquel ils ont participé cette année, « À cœur décousu », ne figurait pas parmi les trois lauréats (sur 15 films en lice) de cette saison 8.
Une aventure
Mais il y a aussi eu, imagine-t-on, beaucoup d'excitation et de joie, pour ces enfants placés à l'aide sociale à l'enfance (ASE), qui vivaient cette soirée de gala parisienne, en grande pompe, comme point d'orgue d'une aventure débutée des mois plus tôt, avec la venue d'une équipe d'étudiants en cinéma dans le village où ils vivent.
Des courts métrages
Chaque année, le projet « Action enfance fait son cinéma », porté par la Fondation action enfance, permet en effet à 15 équipes de tournages, constituées d'étudiants en cinéma, de se rendre dans 15 villages d'enfants et d'adolescents de la fondation, pour y tourner un court métrage, avec pour comédiens - et assistants techniciens - les enfants désireux de participer.
En ligne de mire : la projection finale à Paris et la sélection, par un jury de personnalités, des trois meilleures œuvres.
La saison 8 du projet « Action enfance fait son cinéma » a récompensé les trois courts métrages suivants :
- Prix du public : village de la Boisserelle, pour « La rose a des épines »
- Prix coup de cœur : village de Cesson pour « La grande grève »
- Prix du jury : village de Bréviandes, pour « Rami et Julie »
Ouverture et partage
En février dernier, nous nous étions glissés dans les coulisses du tournage à Chinon, qui réunissait une quinzaine d'étudiants en cinéma venus de l'Esra, les enfants désireux de s'impliquer devant ou derrière la caméra, et l'équipe éducative du village, impliquée dans le projet.
L'occasion de recueillir les impressions des comédiens en herbe, bien sûr, mais aussi le regard du jeune étudiant réalisateur, Rafael Trovato, sur cette expérience dans un univers qui ne lui était pas familier, et, surtout, l'analyse de Clara Merlin, éducatrice du village, très présente sur un projet dont elle apprécie l'ouverture, le partage, et les apprentissages qu'il permet.
Allez l'écouter sans attendre, en cliquant tout simplement ci-dessous ↓
Pour se faire connaître et reconnaître, le travail social doit se faire entendre ! Et pour vivre, ce podcast a besoin de vous. Alors si vous souhaitez à votre tour faire entendre votre voix, n'hésitez pas à nous contacter à l'adresse suivante : lemediasocial@lefebvre-dalloz.fr