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Interview02 juin 2022
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Pierre Stecker envisage France enfance protégée comme "une maison commune"

L’ancien directeur de l’enfance et de la famille de Seine-Saint-Denis prend ses fonctions de préfigurateur du futur Groupement d’intérêt public, institué par la loi de protection des enfants. Il dévoile ses missions et son agenda des prochains mois.

Vous avez pris officiellement vos fonctions, ce 1er juin, de préfigurateur du Groupement d’intérêt public (GIP) France enfance protégée. Quelle vont être vos missions ?

Pierre Stecker C’est la loi du 7 février 2022, relative à la protection des enfants, qui a créé ce GIP (« pour la protection de l’enfance, l’adoption et l’accès aux origines personnelles », selon l’article 36 de la loi, NDLR).

L’enjeu va déjà être d’assurer la continuité de l’existant. La nouvelle structure devra en effet reprendre les missions assurées aujourd’hui par le GIP enfance en danger (Giped), à savoir le 119 « allô enfance en danger » et l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE). Elle assumera aussi les fonctions de l’actuelle Agence française de l’adoption (AFA), et du Conseil national pour l’accès aux origines personnelles (Cnaop). Elle devra enfin assurer l’animation du Conseil national de la protection de l’enfance (CNPE), qui vient justement d’être renouvelé.

La loi du 7 février 2022 n’impose-t-elle pas que le CNPE soit encore recomposé, prochainement, avec notamment un collège « des enfants et des jeunes protégés » ?