Voyant apparaître des préconisations laissant craindre une « déstructuration » du mode d'accueil individuel des jeunes enfants, les partenaires sociaux de la branche des particuliers employeurs et de l'emploi à domicile (syndicats de salariés et Fepem) lancent un plaidoyer pour « réaffirmer la fierté du métier d'assistant maternel ».
Dans une lettre ouverte du 1er mars au ministre des Solidarités, ils s'inquiètent en particulier d'une « ubérisation » des métiers de la petite enfance. Se basant sur des éléments évoqués dans différentes instances de réflexion sur l'accueil du jeune enfant, ils alertent sur des « préconisations [visant] à alimenter les bénéfices d’acteurs économiques », au détriment des enfants, des parents, des professionnels et des finances publiques.
« À la bonne question de savoir comment attirer des professionnels dans le secteur de la petite enfance pour assurer la relève des assistants maternels [...], n’apportons pas la mauvaise réponse d’une déstructuration d’un secteur qui donne satisfaction », soulignent-ils.
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