Lors de la récente campagne électorale, les médias ont souvent parlé des aspirations de la jeunesse en tentant de comprendre, notamment, les raisons qui les poussaient à rester loin des urnes. Mais de qui parle-t-on ? Qui sont les « jeunes » derrière ce « mot-valise » et qu’ont-ils à nous dire ?
Pendant huit mois, des journalistes de la Zone d’expression prioritaire (ZEP) – dispositif d’accompagnement à l’expression via des ateliers d’écriture animés par des journalistes – sont allés à leur rencontre, pour leur donner la parole sur des thèmes qui « irriguent » leurs vies, comme l’écologie, la famille, l’éducation, le logement, la sécurité, le numérique…
Le projet, porté par la ZEP et piloté par Emmanuel Vaillant et Édouard Zambeaux, a mobilisé près de 500 jeunes, de 13 à 30 ans, partout en France. Une centaine de leurs textes sont réunis dans Moi, jeune : autoportrait d’un âge des (im)possibles. Des récits de vie qui donnent à voir une « disparité de situations parfois très intimes », au-delà desquelles il est « possible d’identifier des lignes de force », comme les multiples violences ressenties : violences scolaires, sexistes, policières, écologiques…
Deux ans après Vies majuscules, autoportrait de la France des périphéries, le collectif de la ZEP livre cette fois le portrait d’une jeunesse « entre espoirs et lucidité ».
Moi, jeune : autoportrait d’un âge des (im)possibles, collectif, éd. Les petits matins, 17 €
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