Deux semaines après le déconfinement, la crise du Covid « impacte avec une grande violence le quotidien des personnes les plus vulnérables », et agit à Marseille « comme un coup de projecteur sur les difficultés à répondre aux besoins élémentaires y compris celui de se nourrir ». L'alerte est lancée par un collectif d'associations et de syndicats, de la Fraternité de la Belle de mai à la CFDT des Bouches-du-Rhône en passant par la Fondation Abbé Pierre. Et si « la question de l'accès à l'alimentation préexistait à la crise » dans cette ville au taux de pauvreté de 26 %, depuis « les besoins ont été démultipliés ».
Or « l'aide publique engagée à Marseille n'est pas à la hauteur des enjeux », regrette la cinquantaine de signataires. Et si des associations « ont permis provisoirement d’aider des milliers de familles, cela se révèle encore largement insuffisant ». Les organisations réclament donc aux pouvoirs publics « des restaurants sociaux dans tous les quartiers » , « des colis alimentaires » facilement accessibles ainsi qu'une « garantie d'inconditionnalité d'accès aux aides publiques ».
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