Lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le directeur général de la CNSA, Maëlig Le Bayon, a présenté quelques-unes de ses priorités pour améliorer l’accompagnement des personnes handicapées. Sur l’attractivité des métiers, si la Caisse a un rôle à jouer, il considère que "le secteur médico-social a aussi à moderniser sa gestion des ressources humaines".
Effectivité des droits des personnes handicapées, école inclusive, transformation de l’offre médico-sociale, système d'information unique… Non exhaustive, cette liste fait partie des nombreux sujets évoqués, le 9 septembre, par Maëlig Le Bayon, le directeur général de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) lors de son audition par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les défaillances des politiques de prise en charge de la santé mentale et du handicap.
Un an après sa prise de poste, ce grand oral lui a permis de présenter ses priorités pour améliorer l’accompagnement des personnes handicapées dans les années à venir.
Manque de données
Car si cet accompagnement a fait des progrès en vingt ans, « de nombreux besoins sont encore insatisfaits », admet-il. En cause notamment, les difficultés d’identification des personnes en situation de handicap en France.
Ainsi, aujourd’hui, « nous ne sommes pas capables de donner le nombre de personnes handicapées en France » car les chiffres de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) « sont des estimations via des enquêtes populationnelles », déplore-t-il.