Un nouveau cahier des charges s’applique aux services d’aide et d’accompagnement à domicile intervenant auprès des familles (Saad Familles), dans le cadre de la protection de l’enfance ou pour soutenir des familles en difficulté. Sarah Ferrandi de l'ADMR salue un document qui reconnaît leur rôle dans les circuits de la protection de l'enfance.
Un décret du 1er août 2025 fixe le nouveau cahier des charges applicable aux services d'aide et d'accompagnement à domicile intervenant auprès des familles en difficulté (Saad familles). Qu'en pensent les professionnels de terrain ? Réponses de Sarah Ferrandi, responsable "enfance et parentalité" au sein du réseau associatif de services à la personne ADMR.
Lire notre article du 25 août 2025 : « Intervention à domicile : un nouveau cahier des charges pour les Saad familles »
Ce cahier des charges était annoncé depuis 2023. Avez-vous été impliqués dans son élaboration ?
Sarah FerrandiL’ADMR fait partie des quatre fédérations associatives, avec la FNAAFP/CSF, Adedom et l’UNA, à avoir été sollicitées par la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) dès le début, ce que nous avons très apprécié.
Nous disposions des versions provisoires du cahier des charges, que nous avons pu revoir en interne avec quelques structures. Cela nous a permis d'« influer » sur son contenu. Au final, le document est assez adapté aux réalités du terrain.
Ce travail préparatoire a permis d’accueillir favorablement ce nouveau cahier des charges, dont nous avons une perception plutôt positive. Nous pensons qu’il va contribuer à affirmer la spécificité des Saad Familles, qui sont actuellement souvent confondus avec l’aide à domicile pour personnes âgées et en situation de handicap, et à mieux les faire connaître des pouvoirs publics et du grand public.
Parmi les évolutions, le document ne fait plus référence au droit de la consommation. Pourquoi ?