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Article15 février 2022
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Les directeurs d'Ehpad prêts à prendre leur "part de responsabilité"

Le scandale Orpea peut être l'occasion d'une révision totale des politiques en direction du grand âge. C'est en tout cas le souhait de l'association de directeurs AD-PA qui propose une "plateforme pour les âgés citoyens", contenant une quarantaine de propositions en vue de la présidentielle.

Décidément, l'Association des directeurs au service des personnes âgées (AD-PA), présidée par Pascal Champvert, n'hésite pas à prendre le contre-pied des discours bien établis. Au lendemain des révélations sur le groupe Orpea, plutôt que de vouer aux gémonies le premier groupe mondial de maisons de retraite, l'AD-PA préférait dénoncer « le cynisme et le double discours de l'État », coupable selon l'association d'avoir sous-doté le secteur du grand âge.

Refus de la médicalisation

Autre désaccord : l'État a indiqué qu'il souhaitait accroître la médicalisation des Ehpad, comme le propose le rapport Jeandel-Guérin. Une perspective que refuse catégoriquement l'AD-PA dans la plateforme qu'elle a présentée à la presse le 10 février. « Aller vers plus de médicalisation, écrit l'association, c'est toujours faire plus de ce qui ne marche pas. Ce discours [...] a conduit à des structures Ehpad dans lesquelles les personnes âgées ne souhaitent pas vivre. » Dans cette optique, l'association souhaite même interroger le port des blouses, identifiées à une démarche sanitaire.

« Notre part de responsabilité »