Départements de France a adopté lors de son assemblée générale du 14 juin deux résolutions : l'une sur les mineurs non accompagnés (MNA), l'autre sur le « Pacte des solidarités 2024-2026 ».
La première s'inscrit dans la lignée de l'alerte lancée, le 11 mai, sur la saturation des structures de l'aide sociale à l'enfance (ASE) face à « l'afflux » de mineurs non accompagnés (MNA). Elle valide notamment la suspension de l'application de la clé de répartition (des MNA entre départements) pour les Alpes-Maritimes, en souhaitant que ce dispositif puisse être étendu à tout département qui subirait une « pression dans les dispositifs d'accueil » similaire.
La deuxième résolution demande à l'État de maintenir, dans le cadre du futur Pacte des solidarités, un financement global au moins égal à celui des dernières conventions d'appui à la lutte contre la pauvreté signées par les départements.
Lors de cette assemblée, Départements de France a également indiqué boycotter les Assises des finances publiques organisées par le gouvernement, le 19 juin, à l'issue desquelles des mesures d'économie doivent être annoncées. Les raisons tiennent aux annonces de revalorisations salariales dans la fonction publique du 12 juin faites « sans concertation préalable » et au fait que la situation des départements nécessite « un véritable dialogue [...], ce qui n'est absolument pas le format proposé ».
L'Assemblée des maires de France sera également absente.
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