« Alors que la majorité des Français souhaitent vivre et vieillir dans leur domicile, seulement 17 % du budget de la branche autonomie est consacré au secteur du domicile. » Dans la perspective des élections législatives des 12 et 19 juin, les quatre fédérations associatives du domicile (UNA, Adédom, ADMR et FNAAFP/CSF) rappellent leurs exigences à la future représentation nationale.
Dans un document, elles formulent « 23 mesures à adopter au cours des 100 premiers jours du mandat présidentiel pour vivre dignement à domicile ». Elles souhaitent que les financements en direction des services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) et des services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) progressent fortement et que le rôle de prévention des services (par exemple pour réduire le recours à des urgences saturées) débouche sur un soutien financier.
Par ailleurs, même si l'avenant 43 a donné dans le champ associatif une bouffée d'oxygène, les employeurs demandent « les moyens d'une véritable politique salariale annuelle en fixant un taux d'évolution de la masse salariale à un niveau au moins équivalent à l'évolution du Smic. »
D'autre part, les fédérations demandent une vraie reconnaissance de l'engagement bénévole, en développant le « congé d'engagement social » et le mécénat de compétences.
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