Lors de la première rencontre internationale du Village landais Alzheimer, les résultats positifs d'une enquête de l'Inserm sur ce lieu de vie unique ont été présentés. Des arguments pouvant venir en appui d'une pérennisation du modèle alors que la période administrative d’expérimentation s’achève fin 2026.

Plus de 300 chercheurs, médecins, juristes, sociologues, proches aidants, acteurs de la protection sociale ou encore infirmières ont participé le 14 novembre à Dax, dans les Landes, à la première rencontre internationale du Village landais Alzheimer - Henri Emmanuelli (VLA-HE), un établissement ouvert en 2020.

Une cinquantaine de participants étaient venus d’autres pays européens et des États-Unis. Tous ont pu échanger autour de leurs pratiques d'accompagnement et de soin des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, et suivre tables rondes et conférences.

Ces dernières ont porté sur l’accompagnement des patients en fin de vie, les enjeux éthiques au sein de différents villages existants, les retours d’expériences de porteurs de projets nationaux et européens, ou encore l’importance des espaces pour un cadre de vie adapté aux personnes ayant la maladie d’Alzheimer.

Sentiment d'engagement plus fort

Présentés en seconde partie de journée, les résultats d'une enquête de l’Inserm sur l’impact social, économique et clinique du modèle étaient très attendus. L’évaluation, menée pendant 24 mois, a associé divers publics (résidents, bénévoles, professionnels, aidants et population locale) et comparé le Village landais à douze Ehpad « classiques » du département.