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Article09 décembre 2020
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Le sort des jeunes majeurs de l’ASE toujours laissé au bon vouloir des départements

Les conseils départementaux offrent toujours des accompagnements très disparates aux jeunes de l'aide sociale à l'enfance ayant atteint 18 ans, selon une étude pour la DGCS. La perspective de rendre la prise en charge obligatoire jusqu'à 21 ans semble pourtant dans l'impasse.

Cinquante millions d’euros sont à distribuer aux départements, pour les aider à maintenir, en pleine pandémie, « la prise en charge des jeunes majeurs par l’aide sociale à l’enfance » (ASE) jusqu’à la fin de l’année 2020. L’enveloppe avait été votée en juillet, mais elle vient d’être répartie entre les collectivités, par un arrêté du 24 novembre. Et ce financement pourra sembler bienvenu, non seulement pour les jeunes ainsi maintenus à l’abri, mais aussi pour les conseils départementaux, désormais tenus de prolonger leurs accompagnements pendant toute la durée d’un état d’urgence sanitaire, selon la loi du 23 mars 2020.

Jeunes à la rue

Pourtant « cela n’a pas empêché certains départements de mettre des jeunes à la rue pendant le premier confinement », déplore Mamédi Diarra, le président de Repairs ! 94, une association d’entraide des personnes accueillies en protection de l’enfance et des pupilles de l’État (Adepape) du Val-de-Marne. Adrien Taquet lui-même, le secrétaire d’État chargé de l’Enfance, en a été alerté par certaines associations. Mais d'après son entourage, les départements mis en cause ont alors expliqué que les jeunes signalés étaient partis de leur propre chef… « La protection de l’enfance est une politique qui bat des records en matière de non-respect de la loi », houspille la députée de la Nièvre Perrine Goulet (Modem).

Des postures différentes