« Si la prise en charge médicale des personnes handicapées a connu des progrès considérables depuis la loi « handicap » de 2005, des difficultés certaines persistent en ce qui concerne les soins gynécologiques et andrologiques, la vie affective, la sexualité et la parentalité », pointe l’Académie de médecine dans un récent rapport.
Ce document fait le point sur la façon dont les personnes en situation de handicap moteur et sensoriel sont accompagnées dans leur parentalité et formule des préconisations pour l’améliorer.
Il plaide notamment pour « organiser l’harmonisation et la coordination des différentes structures « Cap parents » [ex-SAPPH] permettant le partage d’expériences et de compétences ». Les dispositifs Handigynéco et Intimagir doivent être « développés là où ils n’existent pas encore ».
D’autres recommandations, d’ordre plus médical, sont formulées sur le suivi de la grossesse, l’accouchement et le retour à domicile.
Enfin, la prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité « gagnerait à être modulée en fonction de la sévérité du handicap », recommande l'institution, qui juge « souhaitable qu’elle débute pendant la grossesse et qu’elle puisse être, si nécessaire, prolongée jusqu’à l’acquisition de l’autonomie de l’enfant ».
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