Un "pacte" signé entre l'État et les acteurs de l'insertion prévoit le doublement, d'ici 2022, des offres en intérim d'insertion. Un an après, quel bilan ? Malgré la crise, les effectifs des entreprises de travail temporaire d'insertion (ETTI) se maintiennent mais ne progressent pas.
Pour le premier anniversaire du pacte d'engagement pour développer le travail temporaire d'insertion, la Fédération des entreprises d'insertion (FEI) a organisé, le 22 février, un webinaire auquel ont notamment participé Brigitte Klinkert, ministre déléguée à l'Insertion, et Thibaut Guilluy, Haut commissaire à l'emploi et à l'engagement des entreprises, ainsi que des dirigeants de structures.
L'occasion de faire le bilan sur les avancées, sachant que la crise sanitaire a eu des conséquences dans ce secteur également.
Doubler l'offre d'intérim d'insertion
Signé le 10 février 2020, ce pacte détermine les engagements entre l'État et les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI) dans le but de doubler l’offre d’intérim d’insertion d’ici 2022 (passage de 15 000 à 30 000 salariés). À cette fin, « l'effort budgétaire suivra l'accroissement des effectifs », souligne Brigitte Klinkert : le budget alloué est porté de 45 millions d'euros (M€) à 90 M€.