« Il est temps de sortir d'une approche fragmentée et de bâtir une réponse cohérente, à la hauteur des besoins ». C'est l'ambition de la ministre déléguée au Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq qui, dans un courrier adressé le 24 juillet dernier à Paralysie cérébrale France, annonce « souhaiter que la paralysie cérébrale soit inscrite comme priorité de [sa] politique ». Pour cela, elle entend « structurer une filière » dédiée à ce handicap.
Cela devrait se traduire par la création, « dès 2026 », d'un centre national de référence dédié à la paralysie cérébrale qui « aura pour mission de coordonner au niveau national les bonnes pratiques, les dispositifs existants et de centraliser l'expertise et les ressources disponibles ».
Par ailleurs, quatre centres experts territoriaux devraient être déployés « dans un premier temps » afin de « structurer une coordination locale des soins, d'animer les dynamiques territoriales, d'apporter une expertise sur les situations complexes ».
Très attendues par Paralysie cérébrale France, ces annonces permettront de « réduire les inégalités territoriales, de coordonner les bonnes pratiques et de structurer une offre de soins, de recherche et de formation à la hauteur des besoins », se félicite Mamady Kaba, président de la fédération.
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