Quelques jours après la publication des arrêtés réformant les diplômes d’État, le Groupement national des hautes écoles et instituts en travail social (GNHEITS) organisait une conférence nationale sur l’avenir de la formation en travail social, pour débattre de l'universitarisation, de la régionalisation, de la perte de sens et du désintérêt politique.
Organisée le 16 octobre à Paris par le Groupement national des hautes écoles et instituts en travail social (GNHEITS) et ses partenaires [1], deux jours après la publication des cinq arrêtés entérinant la réforme des diplômes d’État du travail social, la 2ᵉ Conférence nationale sur l’avenir de la formation en travail social s’est donnée pour objectif de hiérarchiser les dangers qui minent le secteur [2].
Introduisant cette journée d’échanges, Manuel Boucher, professeur des universités, président du GNHEITS et de l’ADSCI (gestionnaire de l’Institut du développement social Normandie), a ouvert les débats devant une assemblée de chercheurs, d’enseignants-chercheurs, de responsables d’instituts de formation, de formateurs, d’étudiants ainsi que de représentants institutionnels et associatifs.
Penser l'avenir collectivement
Trois questions ont guidé la réflexion :
- « Comment sécuriser, requalifier et consolider la légitimité de l’appareil de formation historique du travail social ? » ;
- « Comment préserver la pédagogie de l’alternance intégrative, pilier de l’identité de la formation en travail social ? » ;
- « Quels partenariats équitables construire avec les universités ? ».
« Cette conférence vise à penser collectivement un avenir pour les établissements de formation en travail social [EFTS] dans une optique de refus de la mise en concurrence des EFTS et des universités, mais aussi de construction d’un grand service public de la formation au service des futurs professionnels et des populations accompagnées », a résumé le président du GNHEITS.

