Le conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) a rendu public un document sur la fin de vie. Il préconise de limiter au maximum les possibilités d'un recours éventuel à l'aide active à mourir et d'encourager toutes les initiatives et dispositions permettant d'en finir avec le tabou de la mort.
« La 'malemort' se nourrit de la pénurie des personnels de l’accompagnement et du soin, de l’inégalité d’accès aux soins palliatifs, de l’insuffisante prise en compte des aidants, etc. » Pour ouvrir la contribution du conseil de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) sur la fin de vie, dans le cadre de la grande réflexion lancée par le gouvernement, son président Jean-René Lecerf n'a pas hésité à faire le lien entre le bien vieillir et le bien mourir.
Lors d'une conférence de presse, le 11 septembre, durant laquelle il a présenté ce document adopté en juillet, il a redit combien le conseil de la CNSA regrettait l'abandon d'une grande loi sur la perte d'autonomie.