Une circulaire interministérielle a été adressée aux préfets pour assurer aux femmes victimes de violences un "accès immédiat à un hébergement d’urgence sécurisé", même si "les services habituels sont indisponibles".
Le 25 novembre, date de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, la ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes, Aurore Bergé, et le ministre de la Ville et du Logement, Vincent Jeanbrun, ont signé une circulaire destinée aux préfets de région et de département pour améliorer l'hébergement et le relogement des femmes victimes de violences.
Ce texte intervient parallèlement à l'annonce d'un projet de loi-cadre par Aurore Bergé contenant 53 mesures pour « mieux former, mieux détecter, mieux prévenir et mieux sanctionner ».
Hébergement d'urgence sécurisé
Avec cette circulaire, « l’État établit un cadre national obligatoire : ce qui relevait jusque-là de recommandations devient désormais une norme, applicable à tous les territoires. Chaque femme victime de violences, où qu’elle vive, bénéficiera de la même protection, du même accompagnement, et du même accès prioritaire au logement », assure le gouvernement dans un communiqué.
L'exécutif entend notamment renforcer « l'accès immédiat à un hébergement d'urgence sécurisé », sans attendre, « même si les services habituels sont indisponibles. »

