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Brève27 janvier 2022
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Avec la loi pour la protection des enfants, des "avancées" et des regrets

Des réactions mitigées s’expriment de la part de départements et d’associations, sur le projet de loi de protection des enfants désormais définitivement adopté. 

Stéphane Troussel, président de la Seine-Saint-Denis, salue ainsi des « mesures très pertinentes » telles que la non-séparation des fratries. « Pour autant, je considère que les avancées proposées sont insuffisantes », regrette le socialiste, citant l’ambition de la fin des sorties sèches à 18 ans, pour laquelle « il aurait fallu poser des garanties claires et fermes en termes de durée comme de nature de cet accompagnement ». Il déplore en outre qu’aucune « prévision de soutien financier de l’État n’ait été faite » au regard des obligations créées pour les départements. 

« La loi conforte le rôle des départements », abonde Michel Ménard, président de Loire-Atlantique, qui appelle l’État à assumer ses propres responsabilités – et notamment de financer les consultations familiales

Parmi les associations, l’Unicef France retient des « mesures importantes », à l’instar du renforcement de l’accompagnement après 18 ans. Mais elle se préoccupe des « obstacles à l’accès à la protection pour les mineurs non accompagnés », avec la généralisation du fichier d’appui à l’évaluation.  

La Cnape, enfin, salue aussi les « avancées » pour les jeunes majeurs, et espère que la future gouvernance nationale aidera à une « appropriation des nouvelles mesures ». Plusieurs dispositions de la loi de 2016, rappelle-t-elle, ne sont toujours pas mises en œuvre...

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