La situation est assez rare : la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) vient, dans un communiqué, d'appeler les députés à « un vote responsable du budget 2026 pour donner aux associations les moyens d'agir. »
L'organisation présidée par Pascal Brice rappelle qu'une association de solidarité sur trois est menacée de disparition à brève échéance. Aussi tout retard dans le versement des subventions, si le budget de l'État n'était pas voté, pourrait être fatal à de nombreuses structures.
La FAS demande donc aux députés de voter le texte « sur la base minimale des votes de la commission des finances de l’Assemblée nationale pour l’hébergement, l’insertion par l’activité économique et l’indexation des minima sociaux, et du projet initial du gouvernement en matière d’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés. »
Après le rejet, le 21 novembre, du volet « recettes » du projet de loi de finances (PLF) par l'Assemblée nationale, le Sénat doit s'exprimer lundi 15 décembre sur l'ensemble du texte qui, pour s'appliquer, doit être promulgué avant la fin de l'année. « Nous appelons le gouvernement et les députés à la responsabilité en votant le projet de loi de finances », implore Pascal Brice.
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