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Brève26 février 2020
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Débats autour de la proposition d'un nouveau lexique sur le vieillissement

La présentation du nouveau lexique pour lutter contre l’âgisme (discrimination liée à l'âge) ne laisse pas le secteur social et médico-social indifférent. Le 21 février, Édouard de Hennezel, fondateur du Cercle Vulnérabilités et société a immédiatement publié une « Lettre aux invulnérables du Conseil de l’âge » sur Linkedin expliquant pourquoi remplacer « dépendance » par « vulnérabilité » n’avait « aucun sens ».

La vulnérabilité « définit un état, une aptitude à être blessé » et est « le propre de tout être humain, et non d’une fraction "dépendante" de la population », argue-t-il. Et utiliser "personne vulnérable" pour désigner les personnes âgées en perte d’autonomie, reviendrait selon lui à désigner tous les autres comme autant de personnes invulnérables « c’est-à-dire ayant perdu toute humanité, n’ayant plus besoin d’autrui, donc pouvant se passer de tout lien social ». Et Édouard de Hennezel d’appeler à « remettre à plat la logique des représentations en y associant les personnes concernées ».

Autre notion qui fait grincer ? L’affirmation, par les quatre experts à l'origine de ce lexique, que ce changement de mots pourrait avoir un impact sur l’attractivité des métiers. L'argument n’a pas convaincu Hadeel Chamson, délégué général de la Fédération nationale des associations tutélaires (Fnat) qui juge que « l’attractivité de ces métiers ne passe pas par un changement de mots » mais « d’abord [par] la reconnaissance sociale, un statut désirable, des conditions de travail respectables et une rémunération [permettant] d'en vivre dignement ».

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