Implantée principalement dans le Pas-de-Calais, la Vie active s'est organisée pour faire remonter des interrogations éthiques venant des professionnels. Et l'association mobilise plusieurs outils : des vidéos et, depuis peu, un podcast.
Les réflexions éthiques dans les structures sociales et médico-sociales semblent parfois réservées aux cadres dirigeants ou à quelques spécialistes. Et pourtant, comme la Haute autorité de santé (HAS) le prévoit désormais pour la nouvelle génération d'évaluations des ESSMS, la réflexion éthique devient une dimension incontournable du travail d'accompagnement des publics vulnérables.
Implantée notamment dans le Pas-de-Calais, l'association La Vie active déploie un important dispositif pour permettre à chacun, salariés et publics accompagnés, de s'emparer des questions éthiques. Les explications de Delphine Brard, directrice de la stratégie et de la communication.

Vous venez de produire votre premier podcast sur les questions éthiques posées par la liberté d'aller et venir. Pourquoi ce choix ?
Delphine BrardAvant de vous répondre, il faut resituer cet outil dans une stratégie plus globale, définie dans le projet associatif de la Vie active. Dès mon arrivée dans l'association en 2018, je me suis rapprochée de l'Espace régional d'éthique des Hauts-de-France, qui m'a aidée à constituer un comité de réflexion éthique au sein de l'association.
L'idée est d'arriver à traiter des questions qui se posent, en prenant le temps de réfléchir et en s'imprégnant des expériences du terrain.
Concrètement, comment avez-vous procédé ?