La branche de l'aide à domicile (BAD) compte une centaine de crèches en prestation de service unique (PSU), souvent en zone rurale, représentant environ 1 600 places. « Dans certains villages, affirme l'USB domicile, elles contribuent à une redynamisation réelle du territoire et à un retour des familles. »
Or, ces structures sont menacées, selon les fédérations d'employeurs UNA, Adédom, ADMR et Fnaafp/CSF. Dans un courrier, la ministre Catherine Vautrin vient de les informer que le bonus « attractivité » permettant de soutenir les revalorisations salariales de personnels des crèches n'était pas accordé à la branche du domicile, donc à la centaine de crèches qui en relèvent.
L'USB domicile note une contradiction avec l'objectif affiché du service public de la petite enfance qui veut remédier au fait que « l'offre d'accueil des jeunes enfants reste insuffisante et inégalement répartie ». Cette décision d'exclure la branche de l'aide à domicile risque de fragiliser l'existence de ces crèches. Celles « qui parviendront à se maintenir pourraient devoir réduire la qualité d’accueil, faute de moyens », craint le communiqué.
« Ce refus est d’autant plus incompréhensible que le coût de l’éligibilité de la Branche au bonus attractivité est estimé à 1,8 million d’euros », s'étonne l'USB domicile qui « appelle le gouvernement à intervenir pour corriger rapidement cette situation ».
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