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Article30 septembre 2021
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Justice pénale des mineurs : craintes mesurées des associations

Que change l’abandon de l’ordonnance de 1945 pour le secteur associatif habilité (SAH) mobilisé aux côtés de la PJJ ? Les professionnels se sentent plus ou moins concernés selon qu’ils interviennent pour le placement, l’insertion ou l’investigation.

Cette fois l’ordonnance du 2 février 1945 appartient au passé. Ce 30 septembre est entré en vigueur le Code de la justice pénale des mineurs, qui va bouleverser les repères de bien des éducateurs spécialisés. Dans les associations habilitées pour mettre en œuvre des décisions judiciaires, il va falloir s’habituer, par exemple, à appliquer des « mesures éducatives judiciaires » (MEJ), déclinées en un ou plusieurs « modules » dédiés selon les besoins à l’insertion, à la réparation, à la santé, ou au placement de mineurs délinquants.

Pas de changement à Métamorphose

« Le module insertion ne changera rien à notre service », commente pourtant David Goorickx, chef de service éducatif à Valenciennes (Nord). « Il ne fait qu’officialiser ce que nous faisons ici depuis la fin des années 90. »

Son dispositif d’accueil de jour « Métamorphose » a d’ailleurs été choisi, en 2019, pour contribuer à l’expérimentation de la « mesure éducative d’accueil de jour », comme solution supplémentaire de prise en charge pour les mineurs délinquants. Et précisément l’accompagnement ainsi testé est devenu, ce 30 septembre, l'une des modalités du « module insertion » de la MEJ…

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