Le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, présenté en conseil des ministres le 14 octobre, acte une diminution du budget alloué à la mission "solidarité, insertion et égalité des chances". Néanmoins, une enveloppe est prévue pour renforcer le taux d'encadrement dans les pouponnières.

Le gouvernement a présenté conjointement, le 14 octobre, le projet de loi de finances (PLF) pour 2026, le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, et le projet de loi de lutte contre les fraudes sociales et fiscales.

Le « plan » est de « concilier le triple objectif de financer des priorités stratégiques du pays, de préserver notre modèle social et de restaurer des marges de manœuvre budgétaires, en particulier pour pouvoir faire face à d’éventuelles crises à l’avenir ». Il doit permettre de ramener le déficit public à 4,7 % du PIB en 2026.

À cet effet, un « ajustement budgétaire » est proposé, reposant en priorité sur la maîtrise des dépenses publiques. Et le budget de l'État dédié aux solidarités n'échappe pas à l'effort demandé.

Crédits en baisse

Ainsi, les crédits consacrés en 2026 à la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances » sont en baisse : ils s'élèvent à 29,48 milliards d'euros (Md€), contre 30,27 Md€ pour 2025 (données au format 2026).