Le collectif Handicaps a réagi à la composition du gouvernement Borne III qui a vu notamment l'arrivée d'Aurore Bergé, comme ministre des Solidarités et des Familles, et de Fadila Khattabi au poste de ministre déléguée aux Personnes handicapées.
Il souhaite une évolution dans l'approche de l'exécutif. « Jusqu'ici, le gouvernement portait essentiellement un discours sur le 'bien vieillir', alors que c’est le 'bien vivre' de tous les Français qui devrait être sa boussole, quels que soient leur âge, leur situation de handicap ou leur état de santé », affirme le collectif qui rassemble les principales organisations du secteur.
Les premiers pas de ce gouvernement renouvelé ne sont pas pour rassurer totalement le milieu associatif qui s'étonne de l'absence du terme « Autonomie » dans l'intitulé du portefeuille d'Aurore Bergé, et du silence du président de la République sur le handicap lors de la déclaration du 21 juillet lors du conseil des ministres.
Pour l'avenir, le collectif espère que le gouvernement fera « du handicap un sujet fort pour le restant du quinquennat » et que « les associations seront partie prenante de toute décision concernant les citoyens qu’elles représentent. » Tant il est vrai, rappellent les associations, qu'on ne peut « plus prétendre mener une politique du handicap sans y travailler avec les personnes concernées. »
À lire également :
- Gouvernement : Aurore Bergé succède à Jean-Christophe Combe aux Solidarités
-
Avant la présentation du "Pacte des solidarités", Alerte écrit à la nouvelle ministre Aurore Bergé
- Après la conférence nationale du handicap, les directeurs de MDPH dans l'expectative
- CNH : des annonces qui divisent les associations