À l'orée du nouveau mandat présidentiel, Autisme France ne se satisfait toujours pas du « plan autisme 4 » pour 2018-2022. Si l'association note « quelques avancées », comme les notifications des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) « sans limitation de durée », elle déplore « la dilution de l'autisme dans les troubles du neuro-développement », mouvement « niant » la spécificité des personnes autistes et « éludant » le repérage de leurs besoins.
Dans un document, l'association met en perspective les progrès en cours de mise en œuvre, dont le gouvernement a fait un point d'étape en mars dernier, avec « la réalité des personnes autistes et de leurs familles ».
En découlent de nombreuses demandes, telles que :
- mailler le territoire en service d'éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) « intervention précoce » ;
- renforcer l'offre de places de services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés (Samsah) ;
- ouvrir des cellules scolarisation dans les MDPH avec la présence obligatoire des associations d’usagers concernées par l’autisme, afin de « faire remonter et résoudre par la médiation les dysfonctionnements dans certaines MDPH ».
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