Dans un rapport rendu public le 9 janvier, la Cour des comptes évalue l’impact sur le budget de l’État des aides exceptionnelles apportées par les pouvoirs publics à différents acteurs de la société depuis 2020 et la crise Covid. À partir de cette « revue de dépenses » et à l’approche de nouveaux projets de loi de finances, les magistrats avancent douze propositions d’économies.
Parmi elles, plusieurs concernent l’accompagnement des jeunes. Elle estime en particulier « indispensable » d’engager le repli du soutien de l’État en matière d’apprentissage en recentrant les aides sur les formations des niveaux 3 et 4, en diminuant le montant de l’aide à l’embauche et les niveaux de prise en charge des formations, et en réduisant les avantages fiscaux « qui mitent le financement des centres de formation des apprentis (CFA) ».
Elle invite aussi à revoir les objectifs quantitatifs du contrat d’engagement jeunes (CEJ) « en vue d’un ciblage plus efficient en faveur des jeunes les plus éloignés de l’emploi ». La cour rejoint ici des recommandations formulées en septembre dernier par deux inspections générales (Igas et IGF).
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