Après une année d'interruption, le Salon des services à la personne et de l'emploi à domicile s'est tenu à Paris. Ces derniers mois, l'avenant 43 et le tarif plancher ont changé la donne. Les opérateurs commerciaux ont pu apparaître comme les grands oubliés. Qu'en pensent les trois fédérations Fesp, Fédésap et Synerpa Domicile ?
« On serait de mauvaise foi si on disait qu'il ne s'est rien passé ces derniers temps. En même temps, on est vigilant. » Directeur général de la Fesp (voir encadré), une fédération qui fête ses 25 ans, Antoine Grézaud résume le sentiment général chez les opérateurs commerciaux du secteur de l'aide à domicile.
Moins d'affluence
Nous sommes au Salon des services à la personne et de l'emploi à domicile, à Paris, qui reprend après une année de pause, Covid oblige. L'affluence semble moins forte que lors des éditions précédentes, avec notamment, selon les exposants, une réduction de la présence de demandeurs d'emploi. Manque de communication autour de l'événement ou désintérêt confirmé pour les métiers du domicile ?
Le commercial en difficulté ?
Deux événements sont récemment venus chambouler le secteur : la mise en œuvre de l'avenant 43 et la création d'un tarif plancher fixé à 22 euros, normalement à partir du 1er janvier 2022. À la lumière de ces changements, le secteur commercial qui ne bénéficie pas d'une revalorisation salariale équivalente, pourrait être en difficulté, au vu de la pénurie de candidats. Qu'en pensent les organisations professionnelles du secteur, toutes présentes sur le salon ?