L'une des missions des services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) dédiés aux familles est d'accompagner les mères au cours des premières semaines de vie des bébés. Mais cette fonction reste trop peu développée alors que les besoins sont immenses.

« Relever le défi de la prévention avec les Saad familles »... Tel était le titre de l'une des quatre tables rondes proposées par les fédérations associatives Una, ADMR, Adédom et Fnaafp/CSF, lors d'une journée de réflexion organisée le 11 février, et visant à sortir de l'ombre les services d'aide et d'accompagnement à domicile (Saad) orientés vers les familles.

Les Saad familles ont, en effet, tendance à être éclipsés par les services d'aide à domicile destinés aux personnes âgées ou en situation de handicap, beaucoup plus nombreux et dont la situation est devenue intenable.

15 à 20 mesures sur la parentalité

Très en retard en matière de culture de la prévention, la France progresse à petits pas dans ce domaine, selon les propos tenus au cours de cette table ronde. Par exemple, la dernière convention d'objectifs et de gestion (COG) de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) insiste ainsi sur le rôle primordial de l'accompagnement à la parentalité.

S'exprimant au titre de la direction générale de la cohésion sociale (DGCS), Camille Debeugny a annoncé, pour sa part, qu'allaient être déployées « des actions en direction des jeunes parents ». Elle a ainsi évoqué, sans préciser de date, « 15 à 20 mesures » à venir, allant au-delà de l'allongement du congé de paternité.