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Brève02 février 2023
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À Paris, la crise sanitaire a fragilisé certaines populations plus que d'autres

En lien étroit avec le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE), le Centre d'action sociale de la ville de Paris (CASVP) a confié une étude à Charlotte Miot auprès des bénéficiaires de l'aide sociale. Les entretiens ont eu lieu au printemps 2021, alors qu'on commençait à mieux maîtriser le Covid-19, avec la mise en œuvre du vaccin.

« Toutes [les personnes] ont fait part du stress généré par cette situation inédite, et du sentiment de peur qu’elles ont éprouvé au début de la pandémie », relate le document. Cette peur a eu des effets parfois étonnants, comme le refus d’un hébergement collectif d’urgence de la part d’une femme enceinte qui, par crainte d'une contamination, a préféré dormir dehors. La chercheuse a constaté le développement d'attitudes complotistes et un grand scepticisme sur l'utilité des vaccins.

Sur le plan matériel, les situations ont été très disparates. À côté de personnes en CDI qui ont bénéficié du chômage technique, d'autres populations ont été particulièrement exposées, notamment dans les secteurs touchés par la crise (loisirs, tourisme, restauration ou hôtellerie). Les auto-entrepreneurs récents ou les auteurs indépendants ont été très fragilisés.

Les conditions de logement ont fortement impacté le degré d’exposition des populations à la crise sanitaire. En conclusion, le CASVP distingue bien deux pôles : « une population plutôt protégée des effets néfastes liés à la crise, et une autre au contraire particulièrement exposée ».

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