« Il est temps de déclarer l’état d’urgence, une urgence sans condition, une urgence sans restriction, une urgence où la protection des enfants ne sera plus jamais remise en question », déclare Aurélie El Hassak-Marzorati, directrice générale du Centre d'action sociale protestant (Casp). L'association laïque raconte son quotidien : « Quotidiennement ce sont plus 60 familles, une centaine d’adultes et une quarantaine d’enfants que l’équipe [accueil de jour de l’ESI famille] accueille chaque matin après la nuit passée à la rue. Mais à la fermeture à 17h, ce sont 120 personnes qui n’auront pas d’hébergement pour dormir le soir même. »
Face à cette situation qui dure, le Casp annonce qu'il va mener une opération coup de poing. Le 1er février – jour anniversaire de l'appel de l'abbé Pierre en 1954 – une chambre d'enfant sera reconstituée sur le trottoir parisien (dans le 2e arrondissement). Objectif : faire comprendre aux médias et à l'opinion publique la réalité vécue par des centaines d'enfants.
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