Avec la rentrée s'annonce déjà une nouvelle mobilisation pour sortir de la « crise des métiers de l'humain » : ce 28 septembre, les associations du social et du médico-social doivent manifester à travers la France pour demander, comme par exemple en Pays de la Loire, une « équité de traitement avec le secteur public en matière de rémunération », une « revalorisation salariale » pour tous, mais aussi une « compensation de l'inflation » et « de la perte de pouvoir d'achat ».
Car en réalité la hausse des prix grignote les salaires associatifs depuis plusieurs années déjà. Nous l'avons mesuré pour trois profils de travailleurs sociaux : un accompagnant éducatif et social débutant, une éducatrice spécialisée avec 10 ans d'ancienneté, et une technicienne de l'intervention sociale et familiale avec 25 de carrière. Pour ces trois CV, nous avons suivi l'évolution des salaires bruts prévus par les conventions collectives de 1951 et de 1966, ces dix dernières années.
Quelles ont donc été les revalorisations consenties pour ces trois profils, depuis 2012 ? En parallèle, quelle a été la hausse des prix ? En définitive, comment ont évolué leurs « salaires réels », calculés en euros de 2012 ? Enfin quel peut être l'effet de la « prime Ségur » pour ceux qui en bénéficient ?
Nos résultats, obtenus avec l'appui de l'Insee, sont à retrouver dans notre rubrique « 2 min pour comprendre »
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