« Sept ans après l'entrée dans le RSA, 42 % des bénéficiaires » perçoivent encore cette allocation, et ils ne sont que 3 sur 10 à avoir « retrouvé un emploi »... Ce constat d'échec en matière d'insertion a encore été rappelé au Sénat, le 19 octobre, par le ministre du Travail Olivier Dussopt, citant un dernier bilan de la Cour des comptes. Et voilà pourquoi il entend désormais renforcer l'accompagnement des allocataires, en commençant par une expérimentation : imposer 15 à 20 heures d'activités, notamment de formation, en contrepartie de ce minimum social.
Encore lui faudra-t-il faire appliquer sa réforme... Car cette logique des « droits et devoirs », de fait, a déjà été instituée avec le revenu de solidarité active. Pourtant, nous avons inspecté les statistiques de la Drees, pour la fin 2019 : certains départements s'avèrent bien loin de mettre en œuvre l'obligation d'orienter chaque bénéficiaire vers un organisme référent, puis, éventuellement, de lui faire signer un « contrat d'engagement réciproque ».
Quels sont les départements les plus efficaces dans l'accompagnement des bénéficiaires du RSA ? Et quelles sont les lanternes rouges ? Peut-on au moins expliquer leurs retards par l'importance des effectifs de leurs allocataires ?
Nos deux cartes, très contrastées, sont à retrouver dans notre rubrique « 2 min pour comprendre » .
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