« Il est clair que le secteur de la protection de l'enfance traverse une crise systémique [...] qui ne pourra trouver de réponses sans un travail d'analyse sérieux et transparent », prévient l'Association nationale des maisons d'enfants à caractère social (ANMECS), en réaction au documentaire de Zone interdite sur l'aide sociale à l'enfance (ASE).
Face aux difficultés (manque de places, déviances de certaines associations, pénurie de familles d'accueil, crise d'attractivité…), l'association plaide pour que l'État et les conseils départementaux regardent « courageusement en face cette crise » et acceptent de « sortir d'un déni qui n'est plus tenable ».
Elle avance plusieurs propositions « à même de limiter l'onde de choc de cette situation ». Au-delà de l'augmentation du taux d'encadrement et d'une « politique salariale volontaire », elle suggère de lancer un plan de rénovation et d'amélioration des conditions d'« habitabilité et de vie dans les maisons d'enfants ».
Autres suggestions : mettre en place des accompagnements de remédiation institutionnelle en cas de graves dysfonctionnements et établir un « cadre contractuel clair entre les secteurs social, médico-social et sanitaire ».
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