De septembre 2024 à février 2025, le Groupe d'observation de la protection des enfants contre les violences (Gopev), émanation de six organisations, dont la Cnape, a réalisé des enquêtes auprès des professionnels de la protection de l'enfance et auprès de parents.
La réalisation d'alertes est jugée compliquée par près d'un professionnel sur deux. Plusieurs raisons sont invoquées : peur de se tromper ou des conséquences pour la victime, mais aussi complexité administrative.
Près de quatre professionnels sur cinq déclarent avoir déjà été en difficulté face à une situation à risque pour au moins un enfant. Cette proportion est moins forte parmi les professionnels en lien avec l'enfance (mais pas en protection de l'enfance).
Qui est responsable de cette situation ? Deux professionnels sur trois mettent en cause les conditions d'exercice de leur profession.
Du côté des parents, si les trois quarts de ceux interrogés déclarent avoir déjà alerté sur la situation d'un enfant, une bonne moitié a rencontré des difficultés pour le faire, et ce pour les mêmes raisons que les professionnels.
Deux parents sur trois aimeraient une plus grande information des enfants aux violences dont ils peuvent être l'objet. Cela pourrait passer par des séances de sensibilisation à l'école.
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