Le média social
Réagir
Imprimer
Télécharger

Violences conjugales : un point d'accueil en supermarché

Longs FormatsRozenn LE BERRE29 avril 2020
Abonnés

Dès la première semaine du confinement, le gouvernement a annoncé une augmentation des violences conjugales de 30%. Pour lutter contre celles-ci, plusieurs mesures ont été rapidement mises en place. Parmi elles, la multiplication des points où signaler les violences. Reportage à Villeneuve d'Ascq, près de Lille, où l'un des premiers a ouvert, début avril.

« Dès l'annonce du confinement, on s'est inquiétées de la manière dont les femmes victimes de violences allaient vivre le confinement et comment nous, en tant que professionnelles, nous allions pouvoir continuer à informer et mettre à l'abri ces femmes », indique Marie Pessemier-Deboudt, directrice du centre d'information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF) de Lille métropole.

De fait, l'accès aux dispositifs habituels est limité : des permanences associatives ont dû fermer leur porte. Quant à appeler le numéro d'urgence, le 3919, la tâche est parfois impossible quand le conjoint violent est en permanence à la maison.

Pour contourner ces difficultés de signalement, les pouvoirs publics ont souhaité multiplier les outils et les lieux mis à disposition des femmes pour alerter : elles peuvent désormais demander de l'aide en pharmacie, par texto au 114 et, nouveau dispositif annoncé le 30 mars, dans les centres commerciaux.

Points d'accueil en centres commerciaux

Soixante-huit points d'accueil dans les centres commerciaux sont ouverts à ce jour au niveau national. Le point ouvert à la galerie commerciale V2, à Villeneuve d'Ascq (près de Lille), fut l'un des premiers à être opérationnel (*).

Hindati Simpara, directrice régionale déléguée aux droits des femmes et à l'égalité femmes-hommes DR

Hindati Simpara, directrice régionale déléguée aux droits des femmes et à l'égalité femmes-hommes, a coordonné cette ouverture.