Dans l'agglomération grenobloise, la commune de Pont-de-Claix a mis en place un complément minimum garanti, destiné d'abord aux plus de 60 ans ayant des ressources faibles. La mesure a ensuite été élargie aux étudiants boursiers. Un outil qui permet de lutter contre le non-recours. Explications d'Isabelle Eymeri-Weihoff, adjointe aux solidarités.

Bien que la situation des personnes âgées se soit considérablement améliorée ces dernières décennies, il reste, selon des chiffres de 2018, environ un million de personnes de plus de 65 ans vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Depuis deux ans, la municipalité de Pont-de-Claix a mis en place un « complément minimum garanti » réservé aux personnes âgées pauvres et plus récemment aux étudiants boursiers. L'adjointe aux solidarités, Isabelle Eymeri-Weihoff, nous détaille le projet.

Pouvez-vous nous présenter votre commune ?

Isabelle Eymeri-WeihoffPont-de-Claix est une commune de 11 000 habitants, membre de l'agglomération grenobloise. Notre population est très ouvrière en lien avec l'histoire industrielle dans la chimie. Nous avons un quartier en politique de la ville, et un tiers de logements sociaux. Je suis élue dans cette municipalité de gauche depuis 2014, d'abord comme conseillère municipale chargée des personnes âgées et, depuis 2020, comme adjointe en charge des solidarités.

Quel a été le point de départ de votre réflexion ?