La Fédération des acteurs de la solidarité a mené, courant juillet, une enquête auprès de 200 de ses adhérents pour évaluer le niveau de préparation des structures accueillant des sans-abri à des épisodes caniculaires. La situation n'est pas jugée très bonne. Une bonne moitié des répondants estime que les espaces privatifs dans les centres qui accueillent des sans-abri ne sont pas adaptés thermiquement en cas de fortes chaleurs.
En période caniculaire, les structures multiplient les actions pour venir en aide aux personnes fragiles : information, distribution de bouteilles d'eau ou de ventilateur, etc. Mais pour la moitié des répondants, « les dispositions spécifiques prévues par les pouvoirs publics ne sont pas adaptées, suffisantes et opérationnelles ».
De façon plus générale, les associations s'inquiètent de la montée du nombre de personnes à la rue (le 11 juillet, près de 6 000 personnes n'avaient pas eu de réponse à une demande d'hébergement au 115) alors même que les moyens accordés aux acteurs de terrain ont tendance à se réduire (malgré la hausse des coûts).
À cela s'ajoutent les fermetures en cours de places d'hébergement. « Sur les seules régions Île-de-France, Hauts-de-France, Paca et Occitanie plus de 6 000 personnes pourraient se retrouver à la rue sans aucune alternative », prévient la FAS.
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