Les violences conjugales ont tué 146 femmes, 27 hommes et 25 enfants, en 2019. Les dernières données officielles mettent en lumière la part du grand âge, du chômage ou des addictions dans ces féminicides et autres "morts violentes au sein du couple".
L'an dernier, 173 personnes sont donc mortes sous les coups de leur conjoint ou ancien conjoint. Comme chaque année depuis 2006, la police et la gendarmerie ont publié leur « Etude nationale relative aux morts violentes au sein du couple », et les statistiques de 2019 peuvent particulièrement décourager.
Voilà en effet 24 victimes de plus qu'en 2018, et ce bilan est même le plus lourd depuis 2012. Cette étude n'en a que plus d'intérêt pour les travailleurs sociaux, puisqu'elle met en évidence le contexte social dans lequel ont été commis ces meurtres ainsi que, dans 7 % des cas, ces « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».