Dans une note, le think tank Terra Nova analyse "les dilemmes de l’école inclusive" et propose trois scénarios d’évolution. Ce, alors que les associations formulent leurs demandes à quelques semaines de la Conférence nationale du handicap.
« Quel est le but de l’école inclusive ? Comment garantir une véritable inclusion scolaire et pédagogique ? La désinstitutionnalisation est-elle nécessaire ? », s’interroge le think tank Terra Nova, dans une note du 20 mars qui explore « les dilemmes de l’école inclusive ».
La consultante en évaluation de politiques publiques, Nadia Picon, y retrace l’histoire de la scolarisation des enfants handicapés en France « marquée par une longue domination du modèle médico-social (...) et de la logique de ségrégation ». Et rappelle que la loi de 2005 « a engagé un changement de prisme majeur » en instaurant « les deux piliers de l’inclusion scolaire : le droit à l’accessibilité et le droit à la compensation des conséquences de son handicap ».
Compensation
Or, la politique menée depuis 2017 « s’est presque exclusivement concentrée sur la notion de compensation des besoins des élèves en situation de handicap à travers l’aide humaine, dont atteste l’augmentation massive des AESH [accompagnants des élèves en situation de handicap] », constate-t-elle.

