Élèves et formateurs de l’Institut régional de travail social (IRTS) Parmentier, à Paris, expriment leurs inquiétudes face au climat général au sein de l’établissement et au virage pédagogique qui devrait être pris en septembre.
Avec quatre blocus de leur école, de février à avril 2025, marqués par l’intervention des forces de l’ordre, puis une communication « pour dénoncer publiquement » une situation jugée « préoccupante », les étudiants du site parisien de l’Institut régional de travail social (IRTS) Parmentier (2 000 étudiants formés sur trois sites, Paris, Melun et Avon) ont attiré l’attention sur un malaise qui perdure.
Représentant en majorité les filières d’éducateur spécialisé, d’assistant de service social et d’éducateur de jeunes enfants, le collectif des étudiantes et étudiants de l’IRTS dénonçait pêle-mêle « une opacité financière, des économies au détriment de la pédagogie, la digitalisation au détriment du lien humain, le désengagement institutionnel », ainsi que « des pressions et signes d’épuisement du personnel enseignant et administratif » et, plus globalement, « une détérioration inacceptable de (leurs) conditions d’apprentissage ».
Dans un prochain article, le directeur général de l’établissement, Manuel Pélissié, livrera, de façon dissociée (à sa demande expresse), son point de vue sur la situation.
Le précédent de l’Etsup
« Nous savons que la situation financière de l’IRTS est mauvaise alors même que les locaux ont été vendus afin de renflouer la trésorerie », développe une représentante du collectif des étudiants (qui souhaite rester anonyme, comme toutes les personnes, étudiants, formatrices et intervenants, ayant accepté de témoigner).