Si les prix du socle de prestations et des autres prestations d'hébergement réalisées par les établissements d'hébergement pour personnes âgées (Ehpa) non habilités à recevoir des bénéficiaires de l'aide sociale sont fixés librement lors de la conclusion du contrat avec le résident, un arrêté fixe, chaque année, le taux d'augmentation maximum qui peut leur être appliqué par la suite.
En 2021, la révision des tarifs ne pourra pas excéder 0,46 % par rapport à 2020, conformément à un arrêté publié au Journal officiel le 24 décembre. À titre de comparaison, ce taux directeur était de 0,8 % en 2020 et de 1,25 % en 2019.
Le taux est, en principe, calculé sur la base de l'évolution des coûts de la construction et des loyers, des produits alimentaires et des services et du taux d'évolution des retraites de base de l'année écoulée. Or, cette année, l'effondrement des indices du fait de la crise sanitaire aurait conduit à un taux négatif de - 1,23 %, « ce qui n'est jamais arrivé », a expliqué Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa lors d'un « Grand zoom » organisé le 10 décembre. Après « plusieurs semaines de discussions », le taux directeur a finalement été calculé sur la base des indices du premier trimestre 2020.
Précisons également que le président du conseil départemental peut fixer un pourcentage d'augmentation supérieur lorsqu'un établissement en fait la demande, après avis du conseil de la vie sociale. Cette possibilité n'est toutefois ouverte qu'en cas d'augmentation importante des coûts d'exploitation en raison de l'amélioration de prestations existantes ou de la modification des conditions de gestion ou d'exploitation.