Alors que la Sécurité sociale fête ses 80 ans ce mois-ci, l’École nationale des dirigeants de la protection sociale (EN3S) a organisé un webinaire, le 14 octobre, pour faire un premier bilan de la solidarité à la source. L’heure était au satisfecit collectif, mais aussi à l’esquisse de perspectives ouvertes pour l’avenir.

Il est un peu tôt pour faire le bilan de cette réforme lancée officiellement en mars 2025. Mais tous les grands opérateurs de la « solidarité à la source » (Cnaf, Cnav, Urssaf, GIP-MDS), invités à une table-ronde dans le cadre des « Grands dossiers de la protection sociale » (événement organisé par l'EN3S), sont formels : le projet est déjà une « réussite collective », et cela malgré « son invisibilité pour le grand public », note le sociologue Julien Damon, qui animait le débat.

Faciliter la vie des allocataires

« Ce projet de modernisation de la délivrance des prestations sociales, par-delà la succession des équipes gouvernementales ces derniers mois, est un élément de stabilité, dans une période instable », souligne Nicolas Grivel, directeur général de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf).

Objectif ultime : faciliter la vie des allocataires – pour l’heure du revenu de solidarité active (RSA) et de la prime d’activité –, mais aussi le travail déclaratif des employeurs et la gestion des organismes de protection sociale.