Dans le secteur social et médico-social, pour s’assurer que les gains soient bien au rendez-vous, la révolution que représente l’IA doit s’appuyer sur les cas d’usage. C’était l’une des conclusions de la conférence sur "L’IA au service des acteurs de l’autonomie", organisée au Salon des services à la personne.
Pour prendre le train de cette nouvelle révolution technologique, il faut d’abord bien comprendre ce qu’est l’intelligence artificielle (IA). « Les gens, qu’ils soient friands ou réfractaires à l’IA, commettent deux erreurs : ils pensent qu’elle est une technologie récente, alors que la première IA en tant que telle remonte aux années 1920, et ils confondent IA et algorithmes », a souligné Valentine Klimczak, responsable marketing chez Arche MC2, en préambule de la table ronde organisée par l’éditeur de logiciels, le 25 novembre, lors du Salon des services à la personne à Paris.
« L’IA est un système d’information qui apprend lui-même de la donnée, afin de prédire pour mieux agir », résume-t-elle. Et face au défi démographique auquel fait face notre société à l’horizon 2050, difficile de s’en priver.
« C’est une nouvelle opportunité de repenser comment le secteur travaille, afin de réaliser des gains en termes de qualité », s’agissant à la fois de la vie au travail des personnels et de l’accompagnement des usagers, précise Alexandra Coiffe, chef de projet innovation à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

