Dans notre article sur les réformes qui démarraient ce 1er janvier 2025, nous citions l'expérimentation dans dix départements de la nouvelle tarification, notamment forfaitaire, pour les services autonomie à domicile (SAD).
Et bien, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA) nous apprend, ce 16 janvier, qu'elle ne pourra pas démarrer parce que le nombre de départements qui se sont portés volontaires n'est pas suffisant (la caisse n'indique pas le nombre exact des collectivités qui se sont portées candidates).
Aucune raison n'est donnée à ce revers qui réduit les apports de la loi « Bien vieillir » : s'agit-il d'une conséquence de la crise des finances départementales ? Les collectivités sont-elles échaudées par les promesses non tenues par l'État ? Les expérimentations en cours dans le champ social et médico-social sont-elles trop nombreuses ?
Malgré cet échec, la CNSA et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS) se veulent rassurantes : elles « renouvellent leur engagement à poursuivre les travaux de réflexion sur le financement des services autonomie à domicile. » Une étude de coûts de grande ampleur est annoncée pour 2025 et 2026.
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